Atelier 2 : "De la lecture du roman à la lecture du monde : Osons ! "

Personne ressource : Vincent Engel - Gaëlle

Participants :  

  • Aurélie Pierret (LEELx) 
  • Frédérique Lemaître (LEE Communautaire)
  • Catherine Renson (Bibliothèque centrale de la Province de Luxembourg)  
  • Marie-Odile Fiorletta  (Bibliothèques de Nancy)  
  • Cécilia Locmant (LEE Bxls)  
  • Dominique Berger (LEELx)  
  • Isabelle Burnotte (LEELx)  
  • Pascale Devis (LEE Lx)  
  • Marie-Hélène Tinant (LEE Lx)  
  • Agnès Engleur Remy (France)

L’atelier n°2 a pour sujet : « De la lecture du roman à la lecture du monde : Osons ! » Collectivement, nous souhaitons réfléchir et discuter de l’après-roman. Comment un livre devient un outil pédagogique mais également citoyen. Quelles démarches les formateurs, les bibliothécaires ou les médiathécaires peuvent-ils mettre en place ?

La discussion a amené un premie constat : est-il nécessaire de faire des activités après la lecture du roman ?  Est-ce que la lecture du livre ne suffit-elle pas ? En découvrant un récit et ses personnages, le lecteur acquiert déjà une lecture du monde, celui du livre et ses composants.

Après ce constat relevé, nous avons réfléchi à des activités qui pourraient être menées avec un public éloigné des livres et de la littérature. Elles se classent en trois sous-groupes : des démarches artistiques, évènementielles et citoyennes.
 
1) D’abord, la lecture d’un livre invite le public à découvrir des pratiques culturelles et à révéler des talents artistiques (grâce au collage, à la peinture, à la mise en scène théâtrale, à l’écriture d’une suite, etc.)

2) La visite d’une exposition ou d’une musée permet également de continuer la compréhension d’un récit. Elle suscite une lecture du monde et crée parfois un débat dans le groupe.

 3) Enfin, le récit est une porte ouverte sur le monde, un monde où je peux me situer en tant que citoyen. Grâce au roman, le lecteur débat et réfléchit autour de problématiques sociétales (la migration, l’interculturalité, les faits historiques, etc.) Les formateurs et les bibliothécaires dégagent des thématiques qui amènent la discussion et le débat.

Durant la dernière partie de l’atelier, nous avons réfléchi à une démarche culturelle. Serait-il possible d’intégrer le public éloigné des livres à une remise de prix (par exemple, le prix « Facile à Lire »). Cette pratique permettrait au public de découvrir le monde du livre et ses différents intervenants. Les apprenants possèdent aussi une plus grande légitimité et une plus grande expertise.  

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