Atelier 3 : Cahier de revendications et recommandations en faveur de l’accès aux livres et à la lecture pour tous les adultes
Personne ressource : Rita Stilmant
Participants :
- Karim, Magali (apprenants LEE Lx)
- Nathalie Lebrun, Marie-Noëlle Neven, Elisa (LEE Lx)
- Cécilia Locmant (LEE communautaire)
- Marie Lequeux (Bibliothèque centrale du Brabant wallon)
- Lucas Bomboir (PCS Bastogne)
- Mélissa Sovilla (PCS Bastogne)
- Hugues Cremer (CA Bibliothèque de Bastogne, ALTEO)
- Catherine Barreau (autrice)
- Laurence Barreau (bénévole)
- Isabelle Martin (Agora Metz)
Idées qui ont émergé :
- préalables : il faut une société plus égalitaire. Il faut pouvoir réduire les inégalités sociales. Toute personne a une capacité à dire, à mettre en récit. Il est indispensable de partir des cultures dont sont porteurs les apprenantes et apprenants.
- Les bibliothèques seraient-elles encore moins inclusives qu’avant ?
- Il faut rendre visible ce constat
- La question de la relation vers la médiation ; la question de l’expression du besoin, de la demande pour permettre la médiation ont été posées.
- Analyse des pratiques : travail de rue ? Plus de proximité ?
Il faut oser analyser les résultats et les objectifs. - Ruralité et paupérisation + mobilité complexe. Ces facteurs ont un impact sur une mise en retrait de cette population par rapport aux possibilités culturelles.
- PCDR (Plans Communaux de Développement Rural ) : quelle place accordent-ils aux expressions créatives ?
Attention, d’une manière générale, l’expression créative ne doit pas être assimilée à la question de la fréquentation des lieux de culture. L’expression créative subversive gêne de plus en plus. La colonne vertébrale de la société reste l’emploi. - Il faut une résistance face au tout numérique.
- Médiathèque/bibliothèques installées dans un quartier populaire : un décloisonnement avec le réseau associatif, partenarial est nécessaire. Mais trop souvent les associations sont tolérées à condition qu’elles ne fassent « pas de remous ».
- Comment faire de la médiation quand le public éloigné pense que « la culture, ce n’est pas pour nous ! »
- Il faut pouvoir faire accepter par le politique que des espaces collectifs existent pour que des démarches, des processus adviennent ou pas.
- Au niveau du réseau partenarial et associatif : définir ce qu’on entend par expression créative ; quelle politique culturelle choisit-on ? Ce réseau est un ensemble de lieux. Pourquoi pas en faire un référencement + réseau associatif territorial (à l’échelon des deux régions).
- Financements potentiellement menacés. Financer le temps, le travail dynamique avec les publics, ceci apparaît de plus en plus difficile à envisager.
- Conviction des travailleurs de terrain par rapport aux droits culturels, à l’expression créative + méthodes et processus.
- On a le droit de revendiquer ces priorités. On se donne le droit de le faire.
- Enjeux démocratiques : les politiques culturelles doivent se suffire à elles-mêmes, pas à subordonner. Il faut aussi pouvoir renforcer les acteurs de terrain.
L’approche territoriale peut se faire via les PCS ou les PCDR (côté belge).
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